Mais surtout ne leur dites pas que j’en suis un!
En effet, ce titre m’est venu dès l’entrée de la ville de 333 saints en lisant leur première plaque. En arrivant au niveau du stade municipal où une plaque nouvellement peinte (j’ai eu envie d’écrire peinturé comme aurait dit beaucoup de maliens) je me suis demandé ce qu’ils projettent d’y inscrire dans les deux langues (arabe et français) comme je ne me rappelle plus si elle y était le 31 mars.
Le sentiment que ces gens ont un message à faire passer ainsi qu’une preuve à fournir (qu’ils sont les maitres de la ville et écrivent ce qu’ils veulent où ils veulent héhé!) quand j’ai atteint le Lycée Mahamane Alassane Haidara de Tombouctou. Deux grandes plaques qui étaient destinées à a publicité une première toute noire, juste à coté de la porte d’entrée donne une citation de l’imam Malek que je n’ai pu lire (car serré entre trois voisins) et une plus grande blanche et lisible (j’en ai une photo d’ailleurs que je ne tarderai à publier) « la ville de Tombouctou est fondée sur l’islam et elle ne sera jugée que par la législation islamique (charia) »
Vous me diriez mais où se trouvent la ou les fautes ? Et bien dans le fond car comment (et d’ailleurs pourquoi? en tant que qui? ou quoi ?) ces « gens » peuvent-ils juger toute une ville ? Je trouve cela complètement déjanté et vous ?
Une centaine de mètres plus loin se dresse le bâtiment de la BMS qui est était d’abord la police islamique avant d’être promu en « Centre de recommandation du convenable et d’interdiction des interdits » là encore problème de fond. Dès qu’on voit cela on se demande ce que cela veut dire. Eh ben, c’est en fait la police et la justice des mœurs dirais-je si on me demande : ceux qui y sont chargés d
’arrêter, de juger et d’exécuter la sanction des contrevenants à la, non à leur législation islamique (car je suis convaincue que ce qu’ils prônent est différent de mon islam que je connais !). Ce sont eux qui arrêtent les filles qui parlent aux hommes qui ne sont pas leurs frères, qui ne portent pas un voile assez intégral, qui arrêtent les fumeurs, mais aussi se promènent arment en bandoulière le regard niais et toujours à deux (ont-ils peurs seul ?).
Et la justice islamique ? Elle résidait à l’hôtel la maison qui arbore à son entrée le mot « justuce islamic » en gros et gras (la voilà la vrai faute !)
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