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La nationalité dont je ne veux pas!

entrée de KidalAzawadie ou azawadiene peut etre dèze…mais j’ai choisi de ne jamais porter ce nom. Non je suis malienne.  AZAWAD, Ce mot longtemps etait banni de  mon blog , mais actualité  et réalité sociale oblige, je me suis résignée…

Azawad…. ce  territoire  relève désormais presque de la mythologie. Il serait le « berceau historique » des Touaregs alors le mot arabe  qui ne désigne que le nord de la région de Tombouctou vers Araoune et n’a aucune incidence historique particulière avec les touaregs.

Le Mali a connu des grands empires (l’empire du Mali, l’empire Songhoï –eh oui !-), de grands rois  Soundiata Keita, que chante Tiken Djah Fakoly, mais aussi Biton Coulibaly, Kankan Moussa qui a construit la grande mosquée de Tombouctou, la dynastie des Dia à Gao, le grand Sonni Aliber, Askia Mohamed et j’en ai oublié…

Vous vous userez les yeux à chercher un empire ou un royaume, et même un petit oasis qui aurait eu un roi, ayant créé, gouverné et habité uniquement  par des arabo-berbères dans l’espace nigéro-malien dans l’histoire. Rien.  nada. Foye.

Ce que vous trouveriez ? Des razzias des Touaregs  contre les populations sédentaires. Une occupation de la ville de Tombouctou par les Almoravides venus du Maroc d’où son architecture qui ressemble beaucoup à celle de Casablanca et explique cette présence arabe dans la ville de 333 saints.

 

un homme aussi libre a -t-il besoin d'indépendance?

D’hier à aujourd’hui la création d’un haut conseil de l’Azawad  fait la une des grands sites internet. Ceci n’étonne pas les maliens, d’ailleurs il  ne fait même pas naitre de l’espoir pour une paix durable car chacun se dit qu’il ne s’agit en réalité que d’une autre volteface des Touaregs qui profitent largement de la méconnaissance des réalités ethniques et sociales des trois régions du nord du Mali qu’ils veulent transformer en AZAWAD  par la négociation après avoir utilisé la méthode des armes.

J’avais pris la decision de ne pas laisser ce mot paraitre sur mon blog pour y démontrer mon opposition – et je sais que je ne suis pas la seule ressortissante de Tombouctou à avoir cette position politique-sur la création d’un hypothétique état sur les terres de mes ancêtres-. J’ai pensé ce billet plusieurs fois, depuis la création de mon premier blog. Il s’agissait pour moi de parler de la réalité politique, sociale et culturelle de la ville de Tombouctou, dénoncer cet hypothèque intellectuel et territorial.

Il n’y a pas que des touaregs rebelles dans le désert du grand nord du Mali, sachez-le!

Tombouctou est connue de part le monde grâce à son histoire, son architecture, ses manuscrits et ce patrimoine historique est classé au patrimoine de l’humanité  par l’UNESCO.

Certains européens la connaissent à travers le festival d’Essakane, ou une balade sur le fleuve Niger sous fond de dunes de sables, si ce n’est « ces images féeriques » de désert sans fin habité par des hommes bleus.

Justement…les hommes bleus.

Certains d’entre eux sont parvenus à faire endosser à une ethnie la lourde responsabilité d’un séparatisme et une autodétermination qui n’est pas le souhait de tous les habitants d’une région qui encercle une grande zone.  Deux-tiers des 1.238.000 km2 de la surface du Mali occupé en quelques jours soit 822 000 km2.

Wikipédia en parle comme d’un Etat existant donnant une superficie, un nombre d’habitants, une devise, des langues : le tamasheq et l’arabe et de leur alphabet comme écriture allant jusqu’à écrire certains caractères de la page en tifinagh et surtout évoquant  un  territoire qui  » est l’objet d’une aspiration à l’autonomie depuis 1954, époque au cours de laquelle il est sous administration française ». Après l’indépendance du Mali en 1960 cette aspiration aurait  pris la forme de « rébellions touarègues ».

Un coup d’œil sur le climat ? La géographie ?  Peu de précisions. Il est facile de tirer une conclusion pour les simplistes : c’est une zone grande, désertique située au nord du fleuve Niger qui est habitée par des populations blanches de peaux  qui,  veulent se défaire d’un état de l’Afrique noire et rejoindront certainement les états du Maghreb.

Et bien je vous l’assure la réalité est bien autre…

Vous pouvez me croire. Il ne faut pas avoir un doctorat en psychologie  ou en sociologie option culture arabo-berbère pour savoir que ce peuple c’est retrouvé pris en otage par certains individus que je n’ai pas besoin de nommer.

hommes touaregs

Histoire de la rébellion touarègue

L’année 1963 en est le point de départ. Si nous ne faisons pas cas du soulèvement de Kaocen – du Niger et non du Mali où personne ne le connait-mêmes des Touaregs maliens, Samory Touré, un autre résistant à la colonisation est beaucoup plus  connu-.

Le Mali a connu sa première rébellion touarègue dès les premières années de l’indépendance avec un soulèvement des hommes bleus qui refusent l’autorité du Mali.  Il  a été repoussé dans le sang  et donné un bon alibi pour constituer des troupes  contre le Mali, sous fond de vengeance  et d’une communication sur le peuple Touareg qui seraient un peuple martyre, qui ne prétend à l’autodétermination. c’est à en croire que seuls ces hommes bleus peuplent le septentrional du Mali. Et les Songhois ( qui ont créé un grand empire? et les bellahs, les peuls? dois-je ajouter les arabes?

C’est en 1990 que le désormais célèbre Iyad Agaly (chef du mouvement pseudo-djihadiste  ANESARDINE qui a occupé Tombouctou pendant neuf mois) à la tête d’une nouvelle rébellion connue sous un premier pseudonyme de   mouvement des populations de l’Azaouad et du front islamique arabe de l’Azaouad – des arabes et Des Touaregs- lancent de nouvelles offensives  armées qui prennent fin avec les accord de Tamanarasset en janvier  1991.

Mais comment les négociateurs du mali peuvent -ils accepter une telle comédie connaissant parfaitement les bandits de grands chemins qui sont les soi-disant représentants des populations de l’Azaouad? 

Les signataires de ses accords et tout leur peuple –s’ils sont tous rebelles – ne représentent pas 10% de la population totale de cette zone leur a servi certainement de sérieux faire-valoir.

Les populations noires n’ont-elles pas droit à la parole ? Sont-elles indépendantistes aussi ? Pourquoi ne disent-elles rien ?

Mais moi j’ai des questions : des ethnies , qui ne partagent rien : ni la langue, ni la culture, ni même la même couleur de peau peuvent-il- s’autodéterminer d’un mouvement? Sans qu’il n’y ait eu ne serait-ce que des discussions ?

il semble que  les  autres habitants du nord du Mali, qui ne sont pas de la couche arabo-berbère sont considérées comme n’ayant pas droit à la parole car inférieures et vus juste comme des esclaves. Leur mutisme n’a pas arrangé les choses.  Qui se tait consent dit le proverbe.

L’ethnie majoritaire dans cette zone sont les songhaïs qui à un moment ont formé un grand empire  qui recouvrait toute la boucle du Niger, ensuite vient les bellahs que certains(!!!) se permettent d’appeler  esclaves parce que de peaux noires mais partageant le tamasheq et la culture avec les Touaregs.  Je ne suis pas  historienne. Je sais bien que  leurs ancêtres  de certains  qui auraient été captifs au moment où prospérait le commerce transsaharien et l’esclavagisme avec les pays arabes et que Tombouctou un point important était sur la route du sel et des épices en route pour l’Arabie.

Mais bon, d’aucuns parlent de la légendaire  Bouctou qui serait la fondatrice de la ville de Tombouctou,touaregue noire de peau…mais Soundiata Keita  aussi aurait déraciné un Baobab, pour qui connait l’arbre,ce n’est pas chose facile pour un handicapé de surcroit! l’arbre de Bouctou aurait été un vestige…

Est-ce du ressort de l’esclave ? hum..

Ahmed Baba, grand intellectuel de Tombouctou né sous l’empire songhoï en 1556 décrivait Tombouctou comme une ville sans esclavagisme  grâce au développement de la ville comme centre intellectuel majeur avec la prestigieuse université de Sankoré.

Le pacte national, une épine dans la cheville des maliens…

Il est intervenu en 1992  pour consolider les acquis des Touaregs et des arabes  et non des populations des régions du nord du Mali. Les rebelles ont été intégrés dans les rangs de l’armée républicaine avec leurs grades dans la rébellion, ceux qui n’étaient pas des combattants sont directement intégrés à la fonction publique de l’état dans la majorité des cas sans savoir lire et écrire et ne disposant  ni de diplôme ni de qualification. Le but recherché ?  les faire taire! Je vais parler comme une villageoise il faut les faire taire en  les faisant manger. On ne parle pas la bouche pleine non ?

On comprendrait le désir des dirigeants du moment à faire la paix, mais ce soi-disant pacte n’avait rien de national. Au contraire, cette discrimination positive envers   les rebellés fait partie, à mon avis, des raisons de la déconfiture des soldats maliens. Ces derniers ont vu les militaires « peaux rouges » rentrer dans l’armée pour les commander, s’enrichir et se  pavaner  sans connaitre d’amélioration  dans leurs vies.  Un concours ? Un recrutement dans l’armée ? les peaux rouges ne se fatiguent pas en entrainement physique, ils passent sans problème bien que gringalets et ne parlant pas correctement français.

J’ai été formatrice pour les Modules Psychologie de l’enfant et pédagogie générale avec une consœur pour la SARPE (formation des enseignants contractuels) pendant trois années.

Ma première année, je ne savais pas !

je ne comprenais pas l’audace des Touaregs surtout qui ne faisaient montre d’aucune discipline.  Les arabes sont plutôt polis. ma collègue, plus expérimentée, me calma.

–           Faty, ces gens n’ont pas besoin de connaissances. Ils sont là seulement  pour avoir le diplôme. Ils ont déjà des postes d’enseignant dans leur village si ce n’est ailleurs. Ne te fatigue pas avec eux.

–           Mais il faut au moins qu’ils nous respectent !

–          Il te faudra changer de couleur de peau  et pas en te dépigmentant hein ! tout noir n’est qu’un serviteur pour eux !

Leurs écoles sont fictives, ils ne cherchent que les subventions de l’état qu’ils utiliseront pour s’armer ou acheter une voiture pour faire de la fraude. M’apprit-on. D’ailleurs envoyer leurs enfants à l’école est le dernier de leurs soucis. On les as vu brûler les dossiers scolaires et les diplômes des enfants au CAP de Tombouctou en y mettant le feu. De quoi se poser des questions sur cet Azawad mirifique: Pas d’école. Pas de banque.

Qui travaillera pour qui ? Serions nous payés?

Aurions- nous même droit à cette nationalité sans la qualité suprême d’être Touareg?

Pauvre Mali, comment pouvons-nous relever le défi du développement de cette manière ?

La cérémonie de la Flamme de la Paix à Tombouctou, qui fut un véritable évènement  avec la présence de J. L Rawlings aux cotés de Alpha Oumar Konaré a été juste une Nième cérémonie pour célébrer le retour de la paix, car  les troupes arabo-berbères –pour utiliser leur terme bateau qui exprime le destin commun des deux ethnies qui ne partagent ni langue ni écrire, ni même origine d’ailleurs- revinrent à l’assaut du Mali et de son armée  avec une grande campagne de presse du MNLA ayant droit d’entrée dans presque toutes les grandes chaines télévisées européennes avec un porte-parole des plus bavards habillés de -la meme- la tunique traditionnelle des Touaregs, ne lui manquant que le grand sabre de ses ancêtres.

ATT…

C’était un président adoré des maliens fut un grand mirage. Le Mali est décrit comme l’une des démocraties  des plus exemplaires d’Afrique. On en oublié que ATT était le militaire qui a chassé le dignitaire Moussa Traoré et qu’il est simplement revenu prendre le pouvoir  après l’avoir confié à Konaré. J’admire le peuple sénégalais pour avoir refusé cette tractation entre Wade père et fils. Avec ATT, c’était une forme démocratie que j’ai longtemps décriée sans pour  autant etre comprise, car beaucoup voyait surtout la reactionaire capillaire.

Comme le stipule les accords signés avec la rébellion  et au gré d’une décentralisation qui aurait pu au moins , elle, aider ces régions à se développer, l’armée a lâché du lest, réduisant sa présence dans une grande zone qui était devenue un eldorado pour les trafiquants de  tout genre.

En 2006,  les Touaregs (et leur alliés arabes ?!!!) remettent ça  pour une nouvelle fois. Ils réclament cette fois-ci l’indépendance en plus de la rengaine de l’autodétermination. L’Algérie –encore elle- accueille les négociations encore une fois qui aboutit  aux accords d’Alger. Le Mali scelle  sa fuite en avant  et abandonne la zone encore plus.

Cependant, AQMI en profite pour y implanter ses camps d’entrainement, mais aussi en faire un espace de transit pour le narcotrafic. Six ans  et des circonstances atténuantes – la mort de Kadhafi et le retour des Touaregs qui étaient dans ses troupes armés jusqu’aux dents- font naitre le feu de la guerre chez nos compatriotes qui ne disent ne plus vouloir de cette nationalité et cherchent à nous azawidizer de force.

Avant la prise de la ville de Gao par les rebelles nous avions bien vu les armes qu’ils ont ramenés, mais qu’ils reçoivent les autorités du Mali  avec leur arsenal venu de Libye. cela  signifie-t-il  qu’ils sont doux cette fois-ci ? et bien NON !

On savait bien que Iyad était dans les environs, qu’il était revenu riche des pays arabes après avoir dûment profité du pacte national qui l’a mis à l’ambassade d’Arabie Saoudite. mais bof… il faut voir quelque chose pour y croire au Mali!

Iyad etait revenu pour nous.

Ces noirs qui se disent musulmans.

Pour nous islamiser, nous de Tombouctou et Gao (qui ne sommes pas touaregs hein!) ces païens qui continuent à vénérer des dieux et des idoles, qui ignirions  ALLAH!

Il a  promis le Djihad à ses riches investisseurs qui financent le PSG en même temps que les séances  d’amputations  et autres décapitations en passant par de petits fouettages de femmes mal vêtues à leur goût, pour s’amuser.

Le coup d’état de mars 2012 n’a pas arrangé les choses. Une armée déjà souffrante se retrouve  aux abois – je ne veux pas courir de risque  en dépassant ces mots très doux  héhé- la chaine du commandement etant coupé, plusieurs dizaines de soldats maliens , pris au piège par des rebelles armés furent massacrés à Aguel Hoc.

La rebellions soutenue par tous les barbus de la ligue arabe – si je peux me permettre!- ont rapidement raison des militaires qui appliquent à merveille le repli stratégique.  Après avoir pris leur vrai  bastion–ça je le concède!- KIDAL, Ils occupent Gao, la plus grande ville au nord du Mali.

Quand je l’ai apprise;  je n’ai sincèrement pas eu peur car ne connaissant pas la réalité des forces en présence.

et puis le camp militaire de Tombocutou etait  rempli de soldats. Nous étions vendredi. La prudence me conseilla de retirer mes sous de la banque car toutes ont été pillées. Tombouctou etait  leur prochaine cible. Il ne fallait pas que mes maigres économies d’enseignante -saignante mais bien saillante, j’espère ! – fassent partie du butin de guerre.  Je ne savais pas que toutes les femmes –noires encore cette histoire de couleur de peaux!-faisaient partie de ce butin de guerre. Que de filles violées à Gao.  Tombouctou les regarde, seulement ? Non car certains habitants participèrent à l’action de pillage des biens de l’état.

J’en ai honte encore aujourd’hui!

Tout y passa. Des biens de l’état à ceux de certains particuliers ciblés qui perdirent leurs voitures. La voiture et la moto de service de mon école y sont allées. La paix, la tranquillité, la liberté des habitants y sont allées aussi.  Pendant que des barbus à la peau plus blanche que celle de nos arabes occupaient le camp, le gouvernorat et autres bâtiments publiques de l’état se sont fait  dépouiller , nous sommes parvenus à sauver notre salle informatique en évacuant les ordinateurs.

Pendant neuf  long mois les scénarii du MNLA ont changé au gré de leurs intérêts. Ils ont bien proclamé l’indépendance de l’azawad dans les locaux de France 24 de façon unilatérale. Mais cela n’a pas empêché à ANSARDINE –qu’une vieille sonrai appelle sardine boite- de démontrer  à la face du monde entier qu’ils sont commandants à bord  en annonçant dans les villes occupées l’instauration de la loi islamique. Les plaques publicitaires sont même utilisées pour expliciter leur message  au public. La population noire, il faut que j’insiste sur ce point, souffrit en silence.

La CEDEAO veut venir à Bamako  négocier avec la junte ?

Des individus déchainés empêchent à l’avion d’atterrir.  La fin des quarante jours d’intérim du Président par Intérim arrive ? D’autres malotrus montent à Koulouba et trainent le nom de tous les maliens dans la boue. Période  bien trouble politiquement. Les politiciens qui se sont dits pro-putschistes aidés de certaines radios populaires des plus écoutées arrivent à faire détester  la CEDEAO, la MISMA –mission pour la sécurisation du mali- aux maliens, pire, vous l’avez constaté dans l’article ça bouge à Bamako, ils utilisent l’AEEM,  l’association des élèves et étudiants du Mali pour envahir les rues de la capitale, fait du hasard, le 10 janvier, veille de la poussée des troupes de pseudo-djihadistes  vers Konna. Une localité  située sur la route vers Gao dans la région de Mopti.

Heureusement comme Messie pour le Barça, Hollande est arrivé avec serval. Et la lumière jaillit –je l’espère – pour éclairer la lanterne de chacun sur le MNLA et ses agissements, sur une famille qui a ses membres dispersés dans les différentes entités de la rébellion : une fille est membre du MNLA, un fils  crée le MIA (mouvement islamique de l’Azawad) après avoir longtemps été membre d’ANESARDINE dirigé par un cousin en la personne d’Iyad Agali, et maintenant patriarche suprême Mohamed Ag Intallah , ancien député de la circonscription de Kidal , qui a silencieusement regardé les pauvres nomades souffrir et abandonner leurs  troupeaux  de peurs des représailles de l’armée, revient d’entre les morts pour créer un Haut Conseil de L’Azawad avec des touaregs de son alentours.

j’en poserai milles questions: Que peut-on négocier avec comme ça , avec un nom pareille? est ce Kidal l’azawad?

le MNLA s’en démarque? tant pis! le problème est plus sérieux et implique tout les habitants de la zone. La réconciliation  est plus difficile que cette mascarade.

Billet  long, dirait Boubacar Sangaré.

Sacré Mali !!! me disait Apht Tahl, J’ai dit, aurait-il ajouté pour conclure

J’ai osé, dis-je pour la circonstance…. il est temps que nous arretions de laisser ce MNLA semer la haine entre les habitants de ces régions!

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Auteur·e

faty

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