D’Europe en Afrique, le mot démocratie change de sens, la stabilité semble bien difficile à atteindre pour les Africains…
La formule magique de l’alternance, de combat politique dans une arène des idées ne marche pas sur le vieux contient, sans oublier Madagascar, bien sûr !
Le Mali ? Secoué chaque décennie par des mouvements rebelles indépendantistes arabo-touaregs.
Le Niger ? D’incessants coups d’Etat qui se veulent républicains.
Le Burkina Faso ? Dirigé de main de maître – pour ne pas dire de fer- par un Blaise Compaoré qui depuis son coup d ‘Etat contre « le révolutionnaire Sankara », a transformé la présidence en un trône qu’il ne quitterait pas d’aussitôt, foi de sénateur!
La Côte d’Ivoire ? Longtemps stable, un coup d’Etat –encore un autre- fait tout basculer et une guerre a failli la partitionner, n’eut été l’intervention de la France-encore une autre !-
Soudan ? Son président, Oumar El-Bechir est inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, mais reste soutenu par ses confrères présidents.
Le Togo ? Le fils d’Eyadema, fort Faure, s’est tranquillement installé au pouvoir après le décès de son président de père.
C’est à en croire que les partis d’oppositions africains ne peuvent pas gagner d’élections à la régulière. Et pourtant si, pourront dire certains : Wade l’a fait au Sénégal. Mais malheureusement, ce même Wade s’est sérieusement accroché au pouvoir. Aussi. Comme les autres. Heureusement que le peuple a compris qu’il avait le pouvoir de le faire partir par les urnes.
La liste pourrait bien continuer : Gambie, Cameroun, Kenya, la République démocratique du Congo, l’autre Congo, la République centrafricaine.
Il y a l’Afrique du Nord, qui connut un printemps qui emporta plusieurs ténors Kadhafi, Ben Ali… et laissa ces pays dans une instabilité inquiétante.
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